CE QU’IL FAUT SAVOIR
Bonjour !
Nous, le collectif qui organisons le festival,
sommes vraiment impatient-e-s de profiter d’une semaine de plaisir, de solidarité, d’apprentissage,
de détente, de dépassement de soi, de subversion et de conversations intéressantes avec toi.
Et Biiim ! ne peut exister que par et à travers toutes les personnes intervenant et participant au festival,
ayant des perspectives et des expériences différentes.
Nous sommes conscient-e-s que dans notre « milieu » militant radical aussi, les espaces auto-gérés
et associatifs ne sont pas libérés des systèmes d’oppression qui traversent notre société dans son ensemble:
racisme, sexisme, lesbo-homo-trans-phobie, autoritarisme, classisme, âgisme.
(classisme : réduire un-e individu-e à la classe sociale dont ille est issu-e;
âgisme : considérer une personne par rapport à son âge.)
La discrimination, la non prise en compte des limites de l’autre et les agressions de tout type
peuvent également se produire dans ces espaces.
Puisque nous souhaitons que le festival soit un espace où tout le monde peut se sentir à l’aise,
nous te présentons quelques informations pour que ce festival soit un espace « safe » – bienveillant -,
où l’attention à l’autre en termes relationnels, psychologiques, physiques fait partie intégrante de toute activité.
La construction d’un espace où chacun-e peut se sentir à l’aise est de la responsabilité de chacun-e d’entre nous.
Être conscient-e de nous-mêmes et les uns les autres demande de respecter les limites physiques et psychique d’autrui.
Cela pourrait signifier, par exemple :
sans « paternalisme / maternalisme », pour construire une conversation, un débat oxygéné.
Pour que la discussion, l’échange soient possible, ce sont les idées, les pratiques qui sont éventuellement en question
et non les personnes ou leurs expériences.
et de construire un partage collectif horizontal de l’espace de conversation et des pratiques politiques.
Chacun-e apprend des choses à différents niveaux, et peut aussi participer à sa façon.
Utiliser le « JE », cela aide à la mise en place d’un espace de discussion pertinent, et cela permet aussi de se tromper,
et de se repositionner individuellement si besoin. Personne n’enferme personne dans sa parole.
Bien garder en tête que l’humour sera pris comme tel (ha-ha) si il est plus créatif que discriminant.
si quantification exprimée il y a.
de la nécessité du contact visuel pour respecter le consentement de l’autre.
son positionnement ou son histoire. Il est nécessaire de respecter l’auto-identification de chacun-e.
si tu te sens mal à l’aise dans une situation ou si tu as un doute sur comment les personnes vivent cette situation:
tu peux demander aux personnes concernées comment illes se sentent ou obtenir de l’aide.
Surtout si tu ne te sens pas en mesure de soutenir une personne dans une situation à cause de tes propres expériences.
demande de l’aide au bar ou à l’entrée.
il est évident que nous sommes féministes et soutiens féministes radicales-radicaux et que les personnes ne respectant pas
nos critères de respect et ayant des comportements d’agresseur-euse se feront mettre à la porte sans ménagement.